Vincent Pirard a effectué à ce jour plus de 800 réalisations qui se répartissent sur presque toute la France, une bonne partie de l’Allemagne et un peu en Belgique.
Autant dire qu’il a dû faire face à presque tous les cas de figure : régions très froides, maisons de toutes tailles et de toutes formes, même les plus originales, maisons entièrement en bois, maisons anciennes typiques de différentes régions ou maisons très modernes, etc.
L’essentiel, pour Vincent, est de se pencher sur chaque cas sans à priori et de concevoir la meilleure solution en tenant compte :
On rencontre, lors de l’installation des kachelofen, plusieurs configurations de base des pièces des maisons. Chacune d’entre elles donne lieu à des variantes.
Le poêle peut être en plein milieu de la pièce, contre un mur, entre deux murs,...Vincent Pirard peut s’adapter à toutes les configurations possibles, même les plus complexes.
Dans certains cas, et pour répondre à des besoins particuliers de chauffage, il est nécessaire de générer plus d’air chaud que dans les kachelofen construits intégralement selon les anciens principes de masse (accumulation et radiation maximum).
Vincent Pirard est alors amené à utiliser, pour la partie foyer, un insert en fonte qui générera naturellement beaucoup d’air chaud.
Cet air chaud pourra être conduit naturellement vers les étages supérieurs.
Il va de soi que les fumées vont elles, circuler dans des circuits en briques réfractaires avant de sortir dans le conduit afin de donner l’essentiel de leurs calories à la partie accumulative du poêle, comme dans les kachelofen à l’ancienne.
Ces sytèmes sont dits "mixtes" du fait qu’ils sont une combinaison entre les "Kachelofen" totalement à air chaud et les authentiques "Grundkachelofen" décrits précédemment.
Ils pourront être utilisés dans trois cas :
Vincent a mis au point des cheminées dont le foyer et la hotte sont composés de briques réfractaires peu épaisses afin de laisser rapidement passer la chaleur. Celle-ci chauffe de l’air piégé entre ces briques et une coque réfractaire.
Le système hypocauste (boucle de convection interne) transmet de façon homogène une chaleur douce sur toute la surface de la coque qui rayonne dans la pièce pendant quelques heures après la fin du dernier feu.
L’ouverture du foyer doit être d’une section modeste afin d’éviter une trop grande entrée d’air froid. Tout ceci donne un rendement calorique et une qualité de rayonnement hors du commun pour une cheminée.
La technique utilisée pour effectuer cette coque est un petit secret qui permet d’obtenir toutes sortes de formes arrondies ou droites.
A partir de 2500€ HT.
Le premier travail, c’est l’installation du chantier de montage : entre 2 et 4 tonnes de matériaux réfractaires . Après le travail de marquage au sol, on procède à la construction du socle.Celui-ci peut-être en maçonnerie, cas le plus fréquent, mais il peut-être aussi une structure en suspension métallique ou en bois. Ce socle est neutre" dans le sens où il ne comporte que très rarement des circuits pour les fumées. Il ne chauffe donc pas. Le montage proprement dit du poêle peut commencer.
Le principe est de construire d’abord la "coque" extérieure, c’est à dire de poser 1 ou 2 rangées de carreaux avant de procéder à la maçonnerie interne des circuits de fumées. Ceci peut surprendre mais est une nécessité par l’exigence d’attacher les carreaux entre eux par des sortes de clips en fil d’acier, procédé très ancien mais toujours très efficace. Ce décalage entre le montage de l’extérieur et de l’intérieur ne peut être excessif (pas plus de 2 rangées de carreaux d’avance) sinon il ne serait plus possible de maçonner l’intérieur sans être obligé de pénétrer à l’intérieur du kachelofen.
La maçonnerie interne doit respecter la règle selon laquelle les briques utilisées doivent être d’autant plus épaisses que la température des fumées est élevée, avec un maximum pour le montage du foyer et un minimum dans la dernière rangée avant l’évacuation dans le conduit de fumées.
Ces circuits ont une certaine section qui va en se réduisant au fur et à mesure que les fumées, donnant leur chaleur à la masse du poêle, se refroidissent et perdent de leur volume (principe de l’entonnoir). Ce rétrécissement sera alors d’autant plus grand que les circuits seront longs : tout ceci favorise un meilleur tirage, un encrassement minimum du poêle et surtout un meilleur échange de chaleur vers la masse.
Le mortier utilisé est un mélange d’argile et de chamotte. Un peu de ciment réfractaire peut y être joint pour faciliter la pose des carreaux.
Chaque kachelofe, selon sa forme et son implantation nécessite une stratégie dans la disposition du foyer et des circuits : comme le montre le schéma de présentation, les circuits peuvent être disposés de différentes manières ; verticaux ou horizontaux.
La maçonnerie interne est écartée du mur sur lequel le poêle est appuyé. L’espace ainsi créé permet une circulation de l’air ambiant arrivant froid et ressortant chaud selon les lois de convection naturelle. La sortie de cet air chaud peut se faire à partir du poêle (grille d’aération ou carreaux ajournés) ou au 1er étage, grâce à des gaines. L’autre avantage de cet écartement interne du mur, lors de la création d’air chaud, est d’éviter un chauffage du mur qui pourrait nuire à sa solidité.
Lors du montage, un soin tout particulier est donné aux espaces de dilatation des différents matériaux du poêle : briques, ferrailles ... Ainsi, au niveau du foyer doit-on respecter un espace vide entre la "coque" de carreaux et le briquetage intérieur, donnant ainsi son indépendance à la dilatation intérieure, très forte à ce niveau de chaleur.
En ce qui concerne la "coque", elle peut être constituée de briques en crépi ou d’un mélange carreaux-briques-crépi . Elle sera dans ce dernier cas et selon le même principe, construite en avance sur le briquetage intérieur par des briques à rainures qui sont percées pour permettre la pose des mêmes clips que pour les carreaux. On prendra soin de faire émerger des briques des fils d’acier destinés à maintenir un grillage dit "grillage céramique" sur lequel on peut crépir. Le crépi est un mélange minéral à base de chaux et de silice. Il est posé impérativement sur un poêle ayant été préalablement chauffé afin, là aussi de permettre au kachelofe de créer son propre espace de dilatation. Cependant, des petites fissures facilement réparables peuvent toujours apparaître, surtout lors du 1er ou 2ème hiver.
Toute demande de devis devra être envoyée par courrier postal, accompagnée d’un chèque de 15 €.
Ce chèque sera considéré comme acompte en cas de suite favorable.
Envoyez le tout à :
Vincent Pirard
8, rue du collège
67160 WISSEMBOURG
Tél : 06 81 49 84 01
N’oubliez pas de communiquer votre adresse et numéro de téléphone.
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Précisez enfin si c’est une maison neuve (TVA 20%) ou une maison qui a plus de 2 ans (TVA 7%).